L’association Pour l’art pour l’Afrique vous propose de découvrir du 11 au 31 mai 2023, les œuvres d’artistes contemporains issus du continent africain, de sa diaspora et de l’afro-descendance, au fil d’un parcours artistique dans 29 galeries et centres d’art de Paris et d’Ile-de-France. Découvrez des artistes, participez à des visites commentées par des curateurs spécialisés, échangez avec eux à l’occasion de rencontres et élargissez votre horizon sur l’art contemporain.

Retrouvez ici toutes les dates à ne pas manquer ! 

C’est autour d’une véritable passion pour l’art associée aux rencontres et à la découverte que naît la 193 Gallery en 2018. À travers sa sélection artistique et des propositions scénographiques fortes, la galerie logée au 24 & 21 rue Béranger à Paris, propose une découverte de la couleur et la matière, de la diversité et de la légitimité des scènes artistiques mondiales. Pour défendre la création et l’expérimentation, la galerie porte un programme de résidence tout en abordant un axe de présence internationale (quinzaine de foires par an et ouvertures d’espaces et projets spéciaux).

Fondée en 2010, la Galerie Carole Kvasnevski organise des expositions dans son espace physique à Paris et participe également à des projets internationaux. La galerie promeut le travail des artistes du continent africain et de ses diasporas. La galerie représente des artistes émergents comme Justin Ebanda, Leila Rose Fanner ou Morgan Mahape entre autres et des artistes confirmés comme Angèle Etoundi Essamba et Zanele Muholi. La ligne curatoriale de la galerie promeut principalement des créations qui soulèvent des questions environnementales et sociétales. La galerie collabore avec de nombreuses institutions en France telles que l’Ecole Nationale des Arts de Paris-Cergy, l’Ecole Nationale des Arts de Clermont-Ferrand Métropole, l’Institut Français, la Cité Internationale des Arts de Paris, le Musée Bargoin et le Centre d’Art Contemporain de Meymac. Plus récemment, la Galerie Carole Kvasnevski a participé aux projets de Maison Guerlain, de la MEP (Maison Européenne de la Photographie) et de la Maison des Arts d’Antony.

La galerie Écho 119 a été fondée en 2016 par Noëlle Colin qui vit entre la France et le Japon. Spécialisée dans la photographie, la galerie présente le travail d’artistes reconnus comme celui de photographes émergents, avec un accent particulier mis sur les artistes japonais. Sans jamais s’écarter de cette double culture qui fait son identité et détermine sa ligne, la galerie Écho 119 s’est enrichie de nouvelles sensibilités artistiques, dont le point commun est la pratique d’un art conscient des enjeux de notre ère, qu’il s’agisse de problématiques environnementales, géopolitiques, sociétales ou intimes. Quelle que soit la démarche adoptée par les artistes exposé.e.s – documentaire ou personnelle – celle-ci s’accompagne nécessairement d’une importante préoccupation formelle, d’une approche esthétique de leur recherche qui transforme leurs images en oeuvres d’art, intellectuellement et visuellement puissantes.

À travers sa programmation, Lilia Ben Salah aspire à se faire le relais de ces expressions libres et sans concession qui participent à l’hybridation culturelle si essentielle au développement des sociétés. Une manière de poursuivre le travail qu’elle mène depuis désormais deux décennies : soutenir les artistes auxquels elle croit et travailler avec eux en étroite collaboration, inviter des curateurs à concevoir des projets, se rapprocher des acteurs institutionnels, mais plus encore montrer et partager ce qu’elle aime. Il ne s’agit pas pour Lilia Ben Salah de s’enfermer dans une spécificité territoriale mais plutôt d’avoir le juste recul pour promouvoir la grande diversité de pratiques et de points de vue de ces artistes aguerris aux fluctuations éco-culturo-politiques du monde actuel. Une mission que la galeriste entend également mener à travers une présence dans les foires internationales ainsi qu’en développant des projets hors les murs. En outre, elle souhaite offrir une autre lecture de l’histoire de l’art des dernières décennies en reconsidérant la portée du travail d’artistes plus historiques, originaires d’Afrique ainsi que du Moyen et Proche-Orient, en les présentant cette fois-ci en dehors de leur contexte géographique.

Angalia («regarder» en swahili) est une galerie d’art contemporain qui présente des artistes plasticiens vivant et travaillant en République Démocratique du Congo (RDC). Créée en 2011 par Pierre Daubert et Karin Barlet, elle s’est installée en février 2023 au 10-12 rue des Coutures Saint-Gervais à Paris. La galerie représente à la fois des artistes reconnus au plan international et de jeunes artistes émergents. Elle a vocation à donner un aperçu de la richesse et de la diversité de la scène nationale congolaise.

La liste des artistes de la Galerie Anne de Villepoix qu’elle a exposés la première à Paris et qu’elle a très souvent défendus dès leurs débuts est d’une richesse impressionnante. Qu’on en juge : Rosemarie Trockel, Yan Pei-Ming, Joyce Pensato, Fred Tomaselli, Martha Rosler, Luigi Ghirri, Chris Burden, Sam Samore, John Coplans, Jean-Luc Moulène, Valérie Jouve, Stéphane Pencréac’h, Barthélémy Toguo, Mark Bradford, Fischli & Weiss ou encore Wangechi Mutu… Si Anne de Villepoix collabore encore avec plusieurs de ces artistes, beaucoup ont rejoint les plus grandes galeries new-yorkaises et internationales, confortant sa réputation de découvreuse de talents. Depuis 2018, elle est implantée rue du Moulin Joly à Paris, où elle expose des artistes tels que Derrick Adams, Richard Nonas et Iwajla Klinke mais aussi de jeunes artistes, émergents de la scène africaine et française tel que Souleimane Barry, Atsoupé, Gastineau Massamba ou encore Marcella Barcelo. La galerie s’engage dans un réseau international en participant à plusieurs Foires comme 1-54 Contemporary African Art Fair, à Londres, New York et Paris, la Fiac, à Paris et Art Brussels à Bruxelles.

La galerie Bonne Espérance est une invitation à découvrir l’exubérance créative de l’Afrique du Sud. Située au coeur de Paris, au 3 rue Notre Dame de Bonne Nouvelle dans le 2ème arrondissement, la galerie expose des artistes et designers émergents ou confirmés. Bonne Espérance donne une nouvelle voix à une scène artistique unique sur le continent africain par son originalité, sa diversité et son ouverture sur le monde. La galerie propose un programme régulier d’expositions, souvent créées par les artistes eux-mêmes afin de mettre en valeur les liens entre les oeuvres de différents artistes. C’est la seule galerie sud-africaine de Paris.

Fondée en 2018 par Florian Azzopardi avec pour objectif la promotion d’artistes émergents et établis originaires d’Afrique et de sa diaspora, la galerie AFIKARIS s’est installée en décembre 2020 au 38 rue Quincampoix, à Paris et a déménagé définitivement en 2022 au 7 rue Notre-Dame de-Nazareth. Engagée pour la promotion des échanges interculturels et disciplinaires, AFIKARIS agit comme une plateforme permettant aux artistes de toucher un large public. Espace de réflexion sur la scène artistique africaine contemporaine, la galerie offre aux artistes un espace pour aborder les questions locales et internationales d’actualité au coeur de leur art. Le programme d’AFIKARIS comprend des expositions collectives et individuelles, des foires d’art, des publications, une résidence artistique, ainsi que des partenariats institutionnels.

C’est au cours de nombreux voyages en Afrique que Christophe Person développe son regard sur la scène contemporaine du continent. Dès 2016, il réinvente les ventes aux enchères en proposant aux collectionneurs des ventes cataloguées et curatées, représentatives de la richesse et de la diversité de la création africaine, mettant en exergue des géographies et des périodes peu connues. En décembre 2022, Christophe Person ouvre sa galerie éponyme au 39, rue des Blancs-Manteaux dans le Marais. Il y ambitionne de montrer et de promouvoir des artistes modernes et contemporains africains et des diasporas qui s’inscrivent dans une démarche de création et allant au-delà des tendances et des phénomènes de mode. La galerie Christophe Person accompagne des artistes dont la trajectoire s’inscrit dans l’histoire globale de l’art, qui expriment un point de vue propre sur la société, nourris de leurs histoires et de leurs expériences personnelles.

  La Galerie 75 Faubourg, dirigée par Doriano Navarra, est une galerie d’art contemporain principalement dédiée au second marché. Elle organise des expositions personnelles (Kenny Scharf, Enoc Pérez, Rafa Macarrón, Inès Mélia, Renk …) comme des expositions de groupe, et collabore régulièrement avec des galeries partenaires ou des commissaires d’exposition pour faire vivre ses espaces à travers d’autres regards (Harper’s, Galerie Eva Presenhuber, galerie frank elbaz, A.R. Penck avec Vincent Fraikin…).

Depuis l’ouverture de la première galerie à Paris en 1993, suivie de celle de Bruxelles en 2008 et d’un second espace à Paris en 2013, Nathalie Obadia expose des artistes émergents et reconnus de la scène artistique contemporaine internationale. À l’automne 2021, la Galerie Nathalie Obadia a ouvert un nouvel espace dans le quartier Matignon-Saint-Honoré à Paris. À son ouverture en 1993, la galerie parisienne s’engage à exposer une nouvelle génération de jeunes artistes français, comme Carole Benzaken, rejointe ensuite par des artistes plus confirmés comme Shirley Jaffe. C’est à la fin des années 1990 que la galerie monte les premières expositions en France d’artistes étrangers aujourd’hui reconnus sur la scène internationale. Citons l’Américaine Lorna Simpson ou la Britannique FionaRae. La galerie continue de s’accompagner de grands noms de la scène artistique, avec l’arrivée d’Agnès Varda et de Sarkis en 2010. Depuis de nombreuses années, la galerie participe également à la redécouverte d’artistes décédés comme Martin Barré, Josep Grau-Garriga, ou Seydou Keita. Sa mission est également de promouvoir les artistes auprès des institutions en France et à l’étranger.

Fondée en 2007, Semiose s’est imposée d’emblée dans le paysage artistique comme une galerie à la programmation ancrée dans les marges. Nourrie de cultures underground, elle défend des formes et des idées nées dans les franges politiques, sociales ou géographiques. La pratique citationnelle constitue un repère commun aux artistes représentés par la galerie et soulève des questions complexes liées à la fabrication des images et à leur diffusion, le rôle et le sens des archives, la culture visuelle au sens large. Les techniques de collage, d’appropriation et de détournement sont partagées par la plupart des artistes, d’où un intérêt convergent pour la représentation, la référence au réel et au quotidien. Semiose joue également pleinement son rôle dans l’écosystème de l’art avec une approche scientifique et curatoriale. Elle assure la production d’oeuvres et veille à un rigoureux travail documentaire et d’archives autour des artistes représentés.

Dirigée par Olivier Sultan et située dans le quartier de la Bastille, la Galerie Art-z oeuvre depuis vingt-cinq ans à la promotion des artistes contemporains africains et de la diaspora. Avec l’organisation régulière d’expositions en France et à l’étranger, Art-z a contribué à l’émergence de nombreux acteurs majeurs de cette nouvelle scène artistique: Malick Sidibé, Soly Cissé, Bruce Clarke, Ndoye Douts, Mabeye Deme, Evans Mbugua, Marcel Kpoho, ou Mounou Désiré Koffi. La Galerie Art-z est un lieu d’échanges artistiques et d’exposition autour de l’Afrique contemporaine.

Dédiée à l’art contemporain, la photographie et le design, la 110 x Galerie Véronique Rieffel présente un focus d’oeuvres d’artistes originaires du continent africain, du Moyen Orient, et aussi d’artistes occidentaux ayant tissé des relations fécondes avec ces régions du monde.Créée en septembre 2019, elle entend se situer dans une approche non occidentalo-centrée du marché de l’art et s’engage aux côtés d’artistes à la fois émergents et confirmés. Soucieuse de s’inscrire dans les paysages culturels de ces territoires en pleine effervescence et de contribuer à leur structuration, la galerie s’affirme comme un lieu ressource pour enrichir la connaissance des artistes représentés et des courants esthétiques auxquels ils se rattachent à travers un programme de conférences, ateliers, rencontres avec les artistes représentés. Initialement basée en Côte d’Ivoire, la 110 x Galerie Véronique Rieffel ouvre un nouvel espace en plein coeur de Paris, à deux pas du Louvre et du Centre Pompidou dans un vaste complexe artistique appelé « 110 Honoré ».

Située au coeur du Palais-royal, la Galerie de la Décoratrice d’Intérieur Odile Texier, ouverte en 2020, présente dans un cadre raffiné des oeuvres originales et contemporaines : on peut y trouver aussi bien des céramiques scandinaves des années 50/60, des sculptures et bronzes du XX° que des tableaux d’artistes émergents … Pour la deuxième année, elle présente des oeuvres de l’artiste Josué Comoe. Odile Texier Décoratrice : une esthétique intemporelle, chic et confortable dans le style souhaité à travers un oeil, et fruit du travail des artisans d’art français riche de leur savoir- faire et de son exigence sur le détail, même si celui ci n’est pas directement accessible au regard.

Fondée à Paris en 2005, DILECTA est une maison d’édition et galerie spécialisée en art contemporain. Elle édite une vingtaine de projets par an, seule ou en partenariat avec des galeries, musées ou des fondations privées. D’un côté des publications (livres d’artistes, catalogues d’exposition, monographies) ; de l’autre des oeuvres en édition limitée (estampes, multiples), des séries ou des pièces uniques, qui donnent lieu à l’organisation d’expositions dans son espace dédié. La galerie, ouverte en 2015, accueille 4 à 5 expositions par an, souvent liées aux publications de la maison d’édition : certaines, collectives, et parfois sur l’invitation de commissaires, viennent témoigner de la diversité des projets d’artistes présents dans notre catalogue et les font dialoguer avec des prêts extérieurs ; d’autres ont pour but de défendre le travail d’artistes dont nous nous sentons proches du fait de leur démarche, des sujets qu’ils abordent, du médium ou du support qu’ils privilégient.

Galerie Charraudeau a été fondée en 2012 en représentant les créateurs de l’UAM. En 2018 la directrice de la galerie Yana Gorpinchenko a ouvert l’espace contemporain afin de promouvoir les artistes et les designers émergents dont font partie artist-run projects Spaced in Lost sous la curation d’Yvannoé Kruger, Vava Dudu par Grigori Michel et Wendy Andreu avec Bram Vanderbeke réunit par Franklin Ayzenberg. Actuellement la galerie contemporaine Charraudeau expose quatre artistes: Marie de Villepin, Georgina Hill, Harry Nuriev particulièrement connu avec le metaconcept WEB-3 café et Pepo Moreno, un artiste et sculpteur queer.

Né d’une contrainte, la fermeture des galeries pendant le confinement, Love&Collect nous offre de partager avec le plus grand nombre notre passion pour l’art dans toute sa diversité. Avec son double modèle, en ligne et physique, Love&Collect s’appuie sur la puissance de propagation du digital tout en préservant l’intimité de la rencontre avec l’objet. Ce nouveau projet nous permet de nous concentrer sur notre coeur de métier, en l’exerçant à plus grande échelle. Nous sélectionnons des oeuvres que nous aimons, qui nous paraissent importantes, et les diffusons très largement, en expliquant précisément pourquoi, en soulignant leur place dans l’histoire, tout en demeurant parfaitement accessibles pour tous. Avec Love&Collect, les amateurs peuvent ainsi se promener dans notre « réserve », et découvrir pour chaque oeuvre les raisons de notre choix, et la façon que nous avons de la regarder, de l’aimer. Mieux: ils peuvent le faire en permanence, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, où qu’ils soient, quand et comme ils le veulent !

« Il avait besoin d’entendre l’Afrique parler d’elle-même, après une vie passée à entendre parler de l’Afrique par d’autres » : c’est dans le sillage du Nigérian Chinua Achebe que se situe la démarche de La galerie africaine. De ses nombreux et récurrents voyages en Afrique depuis 25 ans, Aude Minart, directrice de la galerie, a rapporté une passion, celle de rencontrer les peintres et sculpteurs, et une conviction, celle de promouvoir leurs oeuvres en dehors de leur continent. L’exposition Echos en partenariat avec le show-room DUVIVIER Canapés, donne à voir l’effervescence et le bouillonnement d’un continent qui ne cesse d’innover et de surprendre. Le show-room de marque devient alors un lieu d’inspiration et de découverte artistique. La Maison DUVIVIER va à la rencontre d’artistes de différentes cultures, des artistes qu’elle affectionne, pour lesquels elle apporte avec une visibilité, un partenariat avec l’Afrique qui date de 2019.

Depuis 2005, la galerie Olivier Waltman s’attache à promouvoir les travaux d’artistes issus de différentes régions du monde, aussi bien émergents que confirmés. Leurs pratiques artistiques touchent à la peinture, la photographie, la sculpture, le design ainsi que les arts électroniques. Elle s’engage à développer pour eux une plateforme de monstration et de visibilité dans ses espaces de Paris, Londres et de Miami ainsi que sur plusieurs foires d’art contemporain internationales. Une résidence d’artiste à Miami, créée en 2019, et un second espace parisien inauguré en 2021 s’inscrivent dans cette volonté d’encourager les échanges et de soutenir la création contemporaine. La galerie est membre du Comité professionnel des Galeries d’Art (France) et de la Miami Art Dealers Association (U.S.A.).

La Galerie Cécile Fakhoury a ouvert ses portes à Abidjan en Côte d’Ivoire en septembre 2012. Au printemps 2018, elle inaugure un nouvel espace à Dakar au Sénégal et un showroom à Paris en France. En mars 2020 elle ouvre le Project Space, espace dédié à une programmation prospective. En octobre 2021, la Galerie Cécile Fakhoury ouvre un nouvel espace d’exposition à Paris, au 29 avenue Matignon, dans le 8e arrondissement. La galerie oeuvre à la promotion de l’art contemporain sur le continent africain à travers sa programmation d’expositions, sa participation aux foires et biennales et ses collaborations avec des galeries étrangères. Les artistes représentés par la galerie, forts de leurs identités et histoires respectives, se distinguent par un langage plastique qui s’affranchit des frontières et refuse la stigmatisation géographique. La diversité de leurs gestes esthétiques, mouvements engagés pour se saisir des complexités de l’histoire, contribue à l’écriture d’une mémoire vive de leurs pays et nous pousse à reconsidérer notre lien au monde.

Située à Paris dans le Quartier Art Drouot (Q.A.D) depuis 1997 la galerie a représenté dès le début les courants artistiques internationaux de l’immédiat après-guerre.Depuis 2016 l’accent est mis sur une nouvelle génération d’artistes ancrés dans les réalités socio-culturelles de régions géographiques contrastées dont les oeuvres dialoguent entre époques, cultures, arts et médiums. La galerie a contribué et produit les premières expositions à Paris d’artistes comme Soly Cissé, Wole Lagunju, Victor Olaoyé, Samuel Nnorom, Tonia Nneji (artiste invitée), Ibrahim Ballo, Adewumi Oyeyemi, Joao Alexandrino dit Jas, et reste attachée aux démarches qui témoignent des transversalités entre les disciplines comme lors de sa collaboration avec Mossi Traoré, qui exprime dans ses collections Haute Couture, ce qui le lie au monde de l’art. La galerie a collaboré avec des institutions comme l’Institut Français, la Cité Internationale des Arts, le CAC Passerelle de Brest, le Centre Montevidéo à Marseille, la Fondation Pernod-Ricard, pour des prêts d’oeuvres ou en soutien de projet et de résidence.

Enseigne des Oudin, fonds de dotation créé en 2015, est une structure philanthropique, dédiée à la promotion et à la préservation de l’oeuvre et des archives d’artistes qui ont collaboré avec la galerie Alain Oudin depuis les années 80. Sa programmation, depuis son ouverture, déroule pour l’essentiel des rétrospectives avec un programme éditorial : Paraschiv - 2018, Ughetto - 2019, Chamant - 2019, Alocco - 2019, Verame - 2020, Bistra Lechevalier - 2021 et Cauwet - 2023. Une thématique historique complète la programmation. En 2021, L’Humidité – 1970-78, revue créée par le poète J-F Bory. En 2022, une sélection de la collection du marchand Lulu de Forcalquier. En retour, le Centre Bojnev, a présenté Mes déserts de Verame. De mai à juillet 2023, Enseigne des Oudin organise la rétrospective des éditions Voix R. Meier dont la première partie est dédiée aux livres d’artistes créés depuis 1982, les derniers étant ceux de Burke et de Matsutani. La seconde partie est dédiée à l’oeuvre de R. Meier. À partir du 6 septembre, hommage à Altagor en collaboration avec F. Acquaviva. En 2024, rétrospective de A. Ribière en collaboration avec Y. Sabourin et celle de A. Abdenour avec la collaboration de P. Odille, venu ainsi que M. Maksacheva, étoffer Enseigne des Oudin.

Lancée en avril 2021, le jour du 3° confinement, la galerie Cécile Dufay est l’aboutissement de 20 ans d’engagement auprès des artistes. Galeriste et commissaire d’exposition, Cécile Dufay ouvre ainsi son 5° lieu, éponyme cette fois. Et prend le parti de créer un espace volontairement petit, une sorte de «chambre avec vue» intimiste et chaleureuse, où l’immersion dans les oeuvres est naturelle, les échanges aisés et la projection des acheteurs d’art dans leur univers quotidien facilitée. Cécile Dufay présente des artistes français ou étrangers, abstraits ou figuratifs, mais dont la ténacité, la cohérence, la recherche esthétique est pérenne, construite. Cécile Dufay affiche une préférence pour la peinture et le dessin, revendique une certaine élégance, et présente avec conviction nombre d’artistes du continent africain ou de la diaspora : pour l’instant, neuf personnes, venues du Congo RDC, Mali, Algérie, Maroc, Maurice et Cameroun. Elle a notamment fait partie de la 7° édition de l’AKAA en 2022, avec un solo show Barbara Asei Dantoni, et présente en 2023 quatre talents au salon DDessin, dont trois artistes issus du continent : Barbara Asei Dantoni (Camerounaise, Française et Italienne), Hamid Fakhoury (Marocain et Français), et Leodolf Nel (Sud-africain).

31 PROJECT est dédié à la promotion des scènes africaines de l’art contemporain au travers d’expositions multidisciplinaires d’artistes du continent et des diasporas. 31 PROJECT est un acteur dynamique au sein de ces réseaux et de ce marché émergent qui déplacent la cartographie de l’art contemporain international. Une galerie imaginée pour réagir au plus près de l’actualité des scènes africaines et rendre compte de leur vitalité. Un regard qui se déploie avec une série d’expositions dans notre espace parisien et dans les foires en France et à l’étranger. Charles-Wesley Hourdé, spécialisé en arts classiques d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique, s’est associé avec Clémence Houdart, consultante du secteur culturel pour les arts visuels, afin de créer et développer une branche de son activité dédiée aux scènes africaines de l’art contemporain. Ensemble en 2019, ils fondent 31 PROJECT. La galerie 31 PROJECT est ravie de vous inviter au vernissage de Globalisto. Fragments of community, dont le commissariat a été confié à Ntshepe Tsekere Bopape. Cette exposition collective rassemble les travaux des artistes Bianca Baldi, Jean-Charles de Castelbajac, Mónica de Miranda, Inès Di Folco, Kendell Geers, Binelde Hyrcan, Hélène Jayet, Maurice Mboa, Sabelo Mlangeni, Obi Okigbo, Gerard Sekoto, Divine Southgate-Smith, Raquel van Haver et d'un artiste anonyme Songyé. 

 Créée il y a 32 ans, la galerie Éric Dupont présente alors des artistes préoccupés par l’abstraction et la recherche formelle. Elle accueille ensuite des artistes utilisant différents supports, puis des artistes photographes dont le travail explore l’histoire, le temps et le rapport à la mémoire. Soucieuse de saisir un nouveau regard, elle agrandit le spectre de sa ligne directrice et présente des artistes africains, animés par un désir de parler de leur héritage, de leur culture et de se réapproprier une part de l’Histoire de l’art, tels que Roméo Mivekannin et Willys Kezi. La galerie a également à coeur de montrer des artistes dont l’héritage est directement lié à l’histoire coloniale française et proposent un travail dénonçant les conséquences discriminatoires qu’ils subissent (Yazid Oulab, Senzeni Marasela...) À la faveur d’un dialogue interculturel constant, la galerie participe régulièrement à de grands événements internationaux (Paris Photo, Art Paris, Cape Town, 1-54 Londres, NY).

L’espace parisien de la Fondation H (Antananarivo, Madagascar), rare lieu non commercial dédié à la scène africaine et des diasporas dans la capitale française, a une dimension expérimentale et s’autorise une large marge de manoeuvre dans le format que peuvent prendre les collaborations avec les artistes invités, qui le sont toujours à titre individuel, jamais collectif, permettant un vrai accompagnement personnel des projets par l’équipe de la Fondation H. L’espace peut être le lieu d’installations in-situ (Hyacinthe Ouattara, M’barka Amor, Christian Sanna, Temandrota), et il est aussi régulièrement transformé en atelier par les artistes qui s’y installent le temps de quelques mois (Maya Inès Touam, Adelaide Damoah, Johanna Mirabel).

Imaginé et porté par Emerige, L’Atlas invite dans son espace des galeries, fondations ou associations internationales à exposer un·e ou plusieurs artistes de scènes contemporaines peu représentées en France. En partenariat avec ces acteurs et actrices majeur·e·s du monde de l’art contemporain à l’étranger, L’Atlas propose un modèle original : un commissariat conjoint des 5 expositions annuelles entre la direction des projets artistiques d’Emerige et le ou la partenaire invité·e. L’Atlas est une porte ouverte sur le monde, une vitrine pour les structures artistiques les plus dynamiques et un lieu de rencontres entre les artistes, les professionnels et le grand public. Du 24 mai au 22 juillet 2023, L’Atlas invite Selebe Yoon. Située dans le centre-ville de Dakar, Selebe Yoon est une galerie d’art contemporain et une résidence d’artistes et de commissaires d’exposition fondée par Jennifer Houdrouge en décembre 2020. À cette occasion, la galerie propose un double programme : l’exposition personnelle « Que je naisse, tout doux, semant » d’Arébénor Basséne (n. 1974, Dakar) et l’exposition collective “Dérives en péninsule” avec les artistes Younes Baba-Ali (n. 1986, Maroc), Mbaye Diop (n. 1981, Sénégal), Hamedine Kane (n.1983, Mauritanie) et Naomi Lulendo (n.1994, France).

Traversées africaines - 2023

Rendez-vous ce vendredi 12 mai de 19h à 21h à la Galerie Eric Dupont pour le premier débat de Traversées Africaines sur « La place des femmes artistes du continent africain ».

Ce sera l’occasion de rencontrer et débattre avec des curatrices, artistes et galeristes du parcours !

Rencontre-débat

L’association Pour l’art pour l’Afrique vous propose de découvrir du 11 au 31 mai 2023, les œuvres d’artistes contemporains issus du continent africain, de sa diaspora et de l’afro-descendance, au fil d’un parcours artistique dans 29 galeries et centres d’art de Paris et d’Ile-de-France. Découvrez des artistes, participez à des visites commentées par des curateurs spécialisés, échangez avec eux à l’occasion de rencontres et élargissez votre horizon sur l’art contemporain. Retrouvez ici toutes les dates à ne pas manquer !

Rencontre avec les artistes !

Dans le cadre de Traversées Africaines, on vous propose un live Instagram le vendredi 26 mai à 18h30, autour de Johanna Mirabel, artiste résidente à la Fondation H. 

Venez découvrir son parcours et sa démarche artistique autour d'un échange animé par Christelle Akué. 

Live artiste 

Dans le cadre du parcours thématique Traversées africaines, qui se déroule dans 29 galeries et centres d’art parisiens jusqu’au 31 mai, Pour l’art pour l’Afrique vous propose de découvrir la diversité des expressions artistiques du continent africain, de la diaspora et de l’afro-descendance à travers la visite de trois galeries participantes à Paris Gallery Week-end.

Rendez-vous le dimanche 28 mai à 14 à la galerie 31 PROJECT, 41 rue du Seine, Paris 6ème, pour la première étape de cette visite, qui se poursuivra par la galerie Olivier Waltman, 74 rue Mazarine, puis par une rencontre avec l’artiste béninois Dominique Zinkpé à la galerie Robert Vallois, 35 et 41 rue de Seine. 


Paris Gallery Weekend 2023

Focus sur les événements ponctuels qui auront lieu durant toute la durée de Traversées africaines. Rencontres avec des artistes ou des professionnels de l'art, performances... Retrouvez ici toutes les dates à ne pas manquer !

Traversées africaines n'est pas seulement un parcours entre différentes galeries et institutions culturelles, c'est également un événement au long court ponctué de rencontres et de discussions afin de dynamiser le paysage artistique au cours du mois de mai et de mettre toujours plus en avant les artistes, leurs pratiques et leurs oeuvres.

193 Gallery propose plusieurs fenêtres ouvertes sur le monde de l’art contemporain. Elle présente des expositions dédiées à des pays et à des artistes contemporains émergents et confirmés d’horizons divers. Le 1 est symbole de créativité, d’indépendance et de confiance dans le monde. Le 9 est symbole des idéaux, de l’élévation spirituelle et de l’empathie pour les autres. Le 3 est symbole du partage, de la sensibilité au monde et aux émotions. La 193 Gallery propose à travers sa programmation de véritables expériences aux couleurs des cultures et des pays du monde entier. Les œuvres d’art contemporain côtoient ainsi musiques, rencontres et conférences au sein des espaces d’exposition.

31 PROJECT est une galerie dédiée à la promotion des scènes africaines de l’art contemporain au travers d’expositions multidisciplinaires d’artistes du continent et des diasporas. 31 PROJECT est un acteur dynamique au sein de ces réseaux et de ce marché émergent qui déplacent la cartographie de l’art contemporain international. Une galerie imaginée sur un modèle flexible, pour réagir au plus près de l’actualité des scènes africaines et rendre compte de leur vitalité. Un regard qui se déploie avec une série d’expositions dans notre espace parisien et dans les foires en France et à l’étranger. Charles-Wesley Hourdé, spécialisé en arts classiques d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique, s’est associé avec Clémence Houdart, consultante du secteur culturel pour les arts visuels, afin de créer et développer une branche de son activité dédiée aux scènes africaines de l’art contemporain. Ensemble en 2019, ils fondent 31 PROJECT.

Née en 2018, la galerie AFIKARIS a d’abord évolué en ligne puis en showroom avant de s’installer au 38 rue Quincampoix, à deux pas du Centre Pompidou. Elle met en avant le travail d’artistes originaires d’Afrique ou de sa diaspora et a pour principal objectif de leur donner une visibilité internationale aussi bien à travers ses propres expositions et en présentant leur travail lors de foires ou en collaborant avec des institutions culturelles. La galerie se veut être un lieu d’échange, d’expression et de dialogue qui permet d’entamer une conversation avec le public. Elle donne la parole à ses artistes sur des sujets d’actualité comme sur des problématiques qui leur tiennent à coeur. La galerie propose principalement des duos et des solos shows pour laisser aux artistes l’espace de s’exprimer. Les duo shows permettent à la galerie d’initier un dialogue entre deux visions d’un sujet commun, alors que les expositions monographiques, elles, sont une véritable carte blanche à l’artiste qui investit les lieux.

Fondée en 2010, la Galerie Carole Kvasnevski organise des expositions dans son espace physique à Paris et participe également à des projets internationaux. La galerie promeut le travail des artistes du continent africain et de ses diasporas. La galerie représente des artistes émergents comme Justin Ebanda, Lindokuhle Khumalo, entre autres, et des artistes confirmés comme Angèle Etoundi Essamba et Zanele Muholi. La ligne curatoriale de la galerie promeut principalement des créations qui soulèvent des questions environnementales et sociétales. La Galerie Carole Kvasnevski est membre du Comité Professionnel des Galeries d’Art (CPGA) en France.

Créée il y a 30 ans par Éric Dupont, la galerie présente alors de jeunes artistes préoccupés par la recherche formelle tels que Damien Cabanes, Didier Mencoboni, Carlos Kusnir, Hyun Soo Choi, Eric Poitevin et Paul Pagk. Au début des années 2000, la galerie accueille de nouveaux artistes utilisant différents supports : Pascal Convert, Gil & Moti, Yazid Oulab, et Taysir Batniji. Soucieuse de saisir un nouveau regard, la galerie Eric Dupont accueille de jeunes artistes telles qu’Olympe Racana-Weiler, Tahmineh Monzani et Katarzyna Wiesolek. Aussi, elle élargit le spectre de sa ligne directrice et présente des artistes du continent africain, animés par un désir de parler de leur héritage, de leur culture et de se réapproprier une part de l’Histoire de l’art. La galerie accompagne également des artistes dont l’héritage est lié à l’histoire coloniale française et affirme un travail dénonçant les conséquences discriminatoires qu’ils subissent. C’est le cas de Wiame Haddad, Yazid Oulab et Senzeni Marasela.

Le galeriste Alain Oudin et l’artiste Marie Chamant inaugurent en 2018 un nouveau lieu d’exposition et de recherche au cœur du Xe arrondissement de Paris. Situé dans une ancienne imprimerie, entièrement rénovée, c’est le dernier né des nombreux projets du couple engagé dans la promotion de l’art contemporain et notamment des démarches avant-gardistes et radicales.  Le Fonds de dotation – Enseigne des Oudin propose un espace d’exposition, de recherche et de stockage. Il centralise l’essentiel des pièces et livres spécialisés acquis au cours des 40 ans d’activité de la galerie, établissant des passerelles entre peinture, dessin, sculpture, photographie, film, vidéo et écriture. Dirigé par l’expert et collectionneur Jannick Thiroux, l’Enseigne des Oudin propose trois à quatre expositions par an, un programme de performances, séminaires de recherche, et accueille étudiants, chercheurs et amateurs d’art au sein de son centre de documentation.

Dominique Fiat est galeriste et « curator » indépendant à Paris dans le Marais et crée avec les artistes des projets artistiques dans toutes sortes de lieux. Une vision transdisciplinaire a permis très tôt la découverte de jeunes talents comme Camille Henrot ou Hicham Berrada aux multiples formes d’expression. En s’intéressant au « Global South » et particulièrement à l’Afrique et à la région MENASA, Anita Dube en 2011 et Sue Williamson en 2020 ont été exposées à la galerie simultanément avec le Centre Pompidou. Du partenariat établi avec la Fondation Vuitton, ce que tous ont appelé le «printemps africain» à Paris était né. Aujourd’hui Dominique Fiat affirme plus que jamais, à travers la défense d’ artistes engagés, son intérêt pour les liens entre l’Afrique, l’Asie et la Méditerranée et tout sujet s’y rapportant, en privilégiant l’ouverture et le dialogue afin d’éviter toute notion d’enfermement ou de ghettoïsation.

La galerie Françoise Livinec ouvre un dialogue entre des artistes français et internationaux, reconnus ou émergents, d’Afrique, d’Orient ou d’Occident. Les époques se croisent, les médiums se rencontrent. Tous les artistes exposés s’inscrivent dans l’histoire de l’Art, dans la singularité de leur histoire nationale, personnelle à la recherche d’universalité. Ils dépassent les contraintes de la matière pour créer de leurs mains des œuvres qui interrogent la notion de beauté. Des expositions monographiques et thématiques se déploient dans les deux galeries parisiennes, situées avenue Matignon et rue de Penthièvre, ainsi que dans l’espace d’Art de 2 000 m² « l’Ecole des filles » au Huelgoat, en Bretagne. La galerie Françoise Livinec prolonge les questions du poète sur la figure de « l’exote », l’autre, l’ailleurs. Elle s’ouvre à l’international pour enrichir ces questions par la présentation d’œuvres de nombreux artistes africains, américains,chinois, coréens, japonais.

Né d’une contrainte, la fermeture des galeries pendant le confinement, Love&Collect nous offre de partager avec le plus grand nombre notre passion pour l’art dans toute sa diversité. Avec son double modèle, en ligne et physique, Love&Collect s’appuie sur la puissance de propagation du digital tout en préservant l’intimité de la rencontre avec l’objet. Ce nouveau projet nous permet de nous concentrer sur notre cœur de métier, en l’exerçant à plus grande échelle. Nous sélectionnons des œuvres que nous aimons, qui nous paraissent importantes, et les diffusons très largement, en expliquant précisément pourquoi, en soulignant leur place dans l’histoire, tout en demeurant parfaitement accessibles pour tous.Avec Love&Collect, les amateurs peuvent ainsi se promener dans notre stock, et découvrir pour chaque œuvre les raisons de notre choix, et la façon que nous avons de la regarder, de l’aimer. Mieux: ils peuvent le faire en permanence, vingt-quatre heures sur vingtquatre, sept jours sur sept, où qu’ils soient, quand et comme ils le veulent !

Créée en 2012 par Olivia Maëlle Breleur, la galerie Maëlle soutient la création contemporaine à l’échelle nationale et internationale. En 2021, la galerie quitte Paris intra muros et multiplie par 5 sa surface d’exposition pour une troisième adresse dans le Grand Paris à KOMUNUMA, Romainville. Le projet d’Olivia Maëlle Breleur s’équilibre entre le fait d’être une femme antillaise et le fait d’être une galeriste parisienne, dans aucun de ces deux espaces il n’y a de place clairement défini et c’est sa force. En tant que galerie parisienne, il ne s’agit pas pour Maëlle de fortifier un ghetto et de devenir un refuge d’artistes noirs avec une «esthétique traditionnelle caribéenne ». L’intention est plus complexe, on pourrait parler de construction de la contemporanéité à partir d’une logique créole. Cela permet à la galerie de fondre une artiste Mexicano-américaine avec un artiste Vénézuélien, de représenter un artiste de la France hexagonale dont les recherches portent sur le corps androgyne médiéval, ou un artiste queer de La Réunion sans se soucier de mettre son profil en péril.

MAGNIN-A est une galerie d’art contemporain créée en 2009 à Paris par André Magnin et dirigée par Philippe Boutté, experts reconnus de l’art moderne et contemporain africain. Découvreuse de talents, la galerie MAGNIN-A représente des artistes confirmés et émergents. Elle œuvre avec passion et conviction à la promotion et la diffusion d’artistes dans les plus grandes foires et expositions internationales. Commissaire d’exposition indépendant depuis la fin des années 1970, André Magnin commence ses recherches sur l’art contemporain dans les cultures non-occidentales à partir de 1989 pour l’exposition historique «Magiciens de la Terre», présentée au Centre Georges Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, dont il fut Commissaire Adjoint. Il prend ensuite la tête de la C.A.A.C.-The Pigozzi Collection, la plus importante collection d’art contemporain Africain au monde dont il assurera la direction artistique pendant 20 ans, partageant sa vie entre l’Afrique et l’Europe.

La galerie Marion Chauvy a été créée en 1997 à Paris. Depuis 2016, Alexandre Vial, nouveau collaborateur et 3ème génération d’une famille implantée en Afrique, a permis de mettre l’accent sur la présentation d’artistes contemporains africains comme Soly Cissé, Wole Lagunju, Victor Olaoyé, Samuel Nnorom, Tonia Nneji (artiste invitée) et Ibrahim Ballo pour lesquels la galerie à produit et supporté leur première exposition à Paris. La galerie a collaboré avec des institutions comme l’Institut Français, la Cité Internationale des Arts, le CAC Passerelle de Brest, le Centre Montevidéo à Marseille, la Fondation Pernod-Ricard, pour des prêts d’œuvres ou en soutien de résidence. La galerie s’attache aux démarches innovantes d’artistes conscients des enjeux et des contextes internationaux, favorisant dans cette nouvelle géographie culturelle, les croisements et les confrontations intergénérationnels et interdisciplinaires.

Nathalie Obadia expose des artistes émergents et reconnus de la scène artistique contemporaine internationale dans son espace du quartier Matignon-Saint-Honoré à Paris. Depuis de nombreuses années, la galerie participe à la redécouverte d’artistes décédés comme Martin Barré, Josep Grau-Garriga, ou Seydou Keita. Sa mission est également de promouvoir les artistes auprès des institutions en France et à l’étranger, dans le cadre de projets d’expositions personnelles comme celle de Shirley Jaffe au Centre Pompidou en 2023. A son ouverture en 2021, la galerie parisienne s’engage à exposer une nouvelle génération de jeunes artistes français, comme Carole Benzaken, rejoints ensuite par des artistes plus confirmés comme Shirley Jaffe ou Roland Flexner. C’est à la fin des années 1990 que la galerie monte les premières expositions en France d’artistes étrangers aujourd’hui reconnus sur la scène internationale.

Située au coeur du Palais-Royal, la Galerie de la Décoratrice d’Intérieur Odile Texier, ouverte en 2020, présente dans un cadre raffiné des oeuvres originales et contemporaines : on peut y trouver aussi bien des céramiques scandinaves, des sculptures et bronzes du XX° que des tableaux d’artistes émergents …

La Galerie Vallois Art Moderne et Contemporain fut créée par Robert Vallois en 1983. Aujourd’hui répartie sur deux espaces au cœur de Saint-Germain des Prés. Consacrée initialement à la sculpture contemporaine, la galerie s’est progressivement ouverte à d’autres médiums et représente aujourd‘hui des peintres, photographes et sculpteurs. Depuis 2012 la galerie Vallois promeut la jeune génération d’artistes plasticiens africains, principalement béninois. Depuis, la galerie représente en France de nombreux artistes béninois de tout premiers plans (Dominique Zinkpé, Gérard Quenum, Tchif…) ainsi que des artistes émergents (King Houndepinkou, Rémy Samuz…). La galerie Vallois a financé en 2015 la construction à Abomey-Calavi du Centre Arts et Cultures, un espace pluridisciplinaire dévolu à la création contemporaine.

La liste des artistes de la Galerie Anne de Villepoix qu’elle a exposé la première à Paris et qu’elle a très souvent défendus dès leurs débuts est d’une richesse impressionnante. Qu’on en juge : Rosemarie Trockel, Yan Pei-Ming, Joyce Pensato, Fred Tomaselli, Martha Rosler, Luigi Ghirri, Chris Burden, Sam Samore, John Coplans, Jean-Luc Moulène… Si Anne de Villepoix collabore encore avec plusieurs de ces artistes, beaucoup ont rejoint les plus grandes galeries new-yorkaises et internationales, confortant sa réputation de découvreuse de talents. Depuis 2018, elle est implantée rue du Moulin Joly à Paris, où elle expose des artistes tels que Derrick Adams, Richard Nonas et Iwajla Klinke mais aussi de jeunes artistes, émergents de la scène africaine et française tel que Souleimane Barry, Atsoupé, Gastineau Massamba ou encore Marcella Barcelo.

Fondé par Christine Phal en 2017 sur un modèle philanthropique, le Drawing Lab est un centre d’art privé entièrement dédié à la promotion et à la diffusion du dessin contemporain. En produisant 4 expositions par an, il se veut avant tout être un lieu d’expérimentation et de production du dessin sous toutes ses formes, en donnant l’opportunité aux artistes de faire sortir le dessin de la feuille et d’en explorer toutes les facettes. Sa programmation est assurée par un comité artistique chargé de sélectionner 3 projets d’expositions proposés à l’occasion d’un appel à projets par 3 duos d’artiste/commissaire. Le 4ème exposant est celui du lauréat du Prix Drawing Now, remis lors de Drawing Now Art Fair. La vocation de ce lieu situé au niveau -1 du Drawing Hotel est d’assurer la diffusion du dessin contemporain auprès de tous les publics grâce à ses expositions mais aussi par la médiation culturelle, la réalisation d’ateliers pour les enfants et la programmation éclectique d’évènements culturels.

Fondée par le curateur et historien de l’art Jérôme Poggi en 2009, la Galerie Poggi collabore aujourd’hui avec une quinzaine d’artistes français et internationaux de différentes générations et est devenue l’une des plus importantes galeries d’art contemporain en France. Initialement localisée dans le Nord de Paris, La galerie ouvre en 2014 un deuxième espace en face du Centre Georges Pompidou. Très présente sur la scène internationale, elle participe aux principales foires telles que Art Basel Basel et Art Basel Miami Beach, la FIAC… etc. Parallèlement à la galerie, Jérôme Poggi a fondé une structure not-for profit intitulée SOCIETIES qui réfléchit à des modèles innovants de politique économique pour l’art, expérimentant de nouvelles formes de commerce entre l’art et la société, qui dépassent les cadres conventionnels de l’institution et du marché.

Traversées africaines - 2022

Venez découvrir des artistes contemporains du continent africain ou issus de sa diaspora, au fil d'un parcours dans les galeries, les musées et les centres d'art de Paris et d'Ile-de-France.
A travers des visites commentées et des rencontres avec des artistes, élargissez votre horizon sur l'art contemporain !

Nous vous invitons également à visiter les expositions présentées au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac (Ex Africa et Barthélémy Toguo), au Musée d’art moderne de Paris (The Power of my hands) et au Musée national de l’histoire de l’immigration (Ce qui s’oublie et ce qui reste).

e/lAboRaTory est un laboratoire d’élaboration en matière d’art contemporain, initié en 2017 par Séverine Assouline, artiste plasticienne et psychanalyste. L’association a pour objet le déploiement de projets pluridisciplinaires à caractère individuel et collectif. Organisation à but non lucratif, e/lAboRaTory se conçoit comme un instrument de réflexion sur l’art contemporain, de dialogue et d’entraide entre ses protagonistes. Le laboratoire rassemble des artistes, professionnels de l’art, chercheurs et publics, et interroge les enjeux d’un monde [de l’art] en révolution permanente. Les activités d’e/lAboRaTory s’agencent à minima dans deux directions. C’est avant tout une plateforme dynamique de rencontres et d’échanges entre les protagonistes de l’art contemporain. C’est également une structure tournée vers l’exposition. Ainsi, le lab’, émanation spatiale de l’association, investit de nombreux lieux dans une logique de réhabilitation et de réappropriation artistique dédiée à l’expérimentation et à l’incubation d’initiatives artistiques contemporaines. Dans le cadre de l’événement Traversées africaines, e/lAboRaTory investit les Ateliers Babiole – Le Village qui est un espace de travail et de production, mais également une plate-forme de diffusion, d’exposition et de rencontres autour des arts visuels à Ivry-sur-Scène.

Le galeriste Alain Oudin et l’artiste Marie Chamant inaugurent en 2018 un nouveau lieu d’exposition et de recherche au coeur du Xe arrondissement de Paris. Situé dans une ancienne imprimerie, entièrement rénovée, c’est le dernier né des nombreux projets du couple engagé dans la promotion de l’art contemporain et notamment des démarches avant-gardistes et radicales. Fondateurs en 1978 de la galerie Alain Oudin devenue Enseigne des Oudin en 1994 (installée boulevard de Sébastopol, rue Quincampoix puis rue Martel), Alain Oudin et Marie Chamant ont décidé de créer en 2015 un Fonds de dotation destiné à pérenniser la diffusion de l’oeuvre de certains artistes et mouvements qui ont façonné la spécificité de leur galerie et aussi d’assurer la gestion de fonds d’ateliers. Le Fonds de dotation – Enseigne des Oudin propose un espace d’exposition, de recherche et de stockage. Il centralise l’essentiel des pièces et livres spécialisés acquis au cours des 40 ans d’activité de la galerie, établissant des passerelles entre peinture, dessin, sculpture, photographie, film, vidéo et écriture. Dirigé par l’expert et collectionneur Jannick Thiroux, l’Enseigne des Oudin propose trois à quatre expositions par an, un programme de performances, séminaires de recherche, et accueille étudiants, chercheurs et amateurs d’art au sein de son centre de documentation.

Dans un appartement haussmannien du 129 bis rue de la Pompe, en plein coeur du 16ème arrondissement de Paris, l’Appart Renoma, installé au-dessus de la boutique historique de la Maison, est un nouveau lieu d’émulation artistique sur 220 m2. Ce lieu hybride entre appartement et galerie a pour vocation d’accueillir l’art sous toutes ses coutures, dans une ambiance intimiste et décomplexée. Tel un temple de l’absurde, l’Appart a ouvert ses portes sur la vision déformée et cocasse du poisson en plastique Cristobal, avec l’exposition Mythologies du Poisson Rouge (du 24 septembre 2020 au 27 mars 2021) pour dénoncer de manière ludique et poétique la pollution qui asphyxie chaque jour davantage notre planète.Avec l’exposition Scène Symphonique, l’Appart Renoma se réinvente pour devenir l’avant-scène d’une génération d’artistes émergents animés par la même volonté de bousculer les lignes. En proposant cette exposition inédite, Maurice Renoma confirme son soutien à la création contemporaine et aux artistes à l’identité singulière qui osent traiter de thèmes forts hors des sentiers battus. Le couturier et photographe, homme d’art et de convictions se positionne ainsi au-dessus des modes mettant en lumière des artistes qui interpellent et dérangent. Quel espace plus opportun pour accueillir cette déambulation plastique que l’Appart Renoma, lieu d’échanges et de dialogues, aussi éclectique que fédérateur, à l’image de l’esprit libre de son fondateur ?

Depuis l’ouverture de la première galerie à Paris en 1993, suivie de celle de Bruxelles en 2008 et d’un second espace à Paris en 2013, Nathalie Obadia expose des artistes émergents et reconnus de la scène artistique contemporaine internationale. À l’automne 2021, la Galerie Nathalie Obadia ouvrira un nouvel espace dans le quartier Matignon- Saint-Honoré à Paris. Depuis de nombreuses années, la galerie participe à la redécouverte d’artistes décédés comme Martin Barré, Josep Grau-Garriga, ou Seydou Keita. Sa mission est également de promouvoir les artistes auprès des institutions en France et à l’étranger, dans le cadre de projets d’expositions personnelles comme celle de Shirley Jaffe au Centre Pompidou en 2023, de Martin Barré au MAMCO en Suisse en 2019, de Laure Prouvost au Pavillon français de la 58ème Biennale de Venise, l’exposition personnelle itinérante de Rina Banerjee aux États- Unis entre 2018 et 2020 (Pennsylvania Academy of the Fine Arts, Fowler Museum at UCLA, San Jose Museum of Art, Frist Art Museum in Nashville) ou celle de Valérie Belin à Pékin, Shanghaï et Chengdu (Chine), 2017. A son ouverture, la galerie parisienne s’engage à exposer une nouvelle génération de jeunes artistes français, comme Carole Benzaken, rejoints ensuite par des artistes plus confirmés comme Shirley Jaffe ou Roland Flexner. C’est à la fin des années 1990 que la galerie monte les premières expositions en France d’artistes étrangers aujourd’hui reconnus sur la scène internationale. Citons les Américaines Lorna Simpson, Rosson Crow ou Chloe Piene, la Britannique Fiona Rae, le Portugais Jorge Crow ou le Philippin Manuel Ocampo. La galerie continue d’accompagner de grands noms de la scène artistique, avec l’arrivée de Agnès Varda et Sarkis en 2010. La galerie Nathalie Obadia représente ainsi des artistes internationaux, émergents ou confirmés, comme Valérie Belin, Patrick Faigenbaum, Youssef Nabil, Andres Serrano, Fabrice Hyber, Guillaume Bresson, Sophie Kujiken, Rina Banerjee, Rodrigo Matheus, Wang Keping, Jessica Stockholder… La Galerie Nathalie Obadia participe aux foires internationales comme Art Basel, Art Basel Hong Kong, Art Basel Miami, Fiac, Armory Show, Paris Photo, Art Genève ou Art Brussels, entre autres.

En 2018, année de création de la 193 Gallery, l’ONU compte 193 pays dans le monde. La galerie propose plusieurs fenêtres ouvertes sur le monde de l’art contemporain. Elle présente des expositions dédiées à des pays et à des artistes contemporains émergents et confirmés d’horizons divers. Le 1 est symbole de créativité, d’indépendance et de confiance dans le monde. Le 9 est symbole des idéaux, de l’élévation spirituelle et de l’empathie pour les autres. Le 3 est symbole du partage, de la sensibilité au monde et aux émotions. La 193 Gallery propose à travers sa programmation de véritables expériences aux couleurs des cultures et des pays du monde entier. Les oeuvres d’art contemporain côtoient ainsi musiques, rencontres et conférences au sein des espaces d’exposition. En France et de par le monde, nous partons à la rencontre des scènes artistiques locales à travers biennales, foires et ateliers d’artistes. Avec notre équipe de curateurs et curatrices, nous travaillons des thématiques et sélectionnons des artistes aussi bien prometteurs que hauts en couleurs. Notre mission est de vous faire découvrir la diversité des scènes contemporaines du monde de l’art en passant par l’Asie du Sud Est, l’Afrique, les Caraïbes, l’Amérique du Sud, l’Europe, l’Océanie et bien d’autres. Bienvenue dans notre tour du monde de l’art contemporain !

La Galerie Dominique Fiat développe toutes sortes de pratiques artistiques aux médiums variés, et un regard transdisciplinaire qui a permis la découverte de très jeunes talents, aux multiples formes d’expression comme Camille Henrot en 2004 (FIAC, solo show, Nuit Blanche), les artistes californiens Ed Moses et Ed Ruscha ainsi que ceux du mouvement Light & Space (Laddie John Dill, Fred Eversley, Helen Pasghian) de visibilité internationale aujourd’hui. En s’intéressant dès 2009 aux scènes extra-occidentales et particulièrement à la scène MENASA, la Galerie expose très tôt Hicham Berrada (FIAC, Palais de Tokyo, Villa Médicis), ainsi que Safâa Erruas, et lance leur carrière internationale. Sue Williamson et Anita Dube sont d’autres exemples qui ont exposé à la galerie simultanément avec le Centre Pompidou dans Global(e) Résistance 2020-2021 et Paris-Delhi-Bombay 2011. Dube est aujourd’hui devenue l’artiste de référence et commissaire de la Biennale de Kochi-Muziris 2018-2019. En 2017, Dominique Fiat initie et organise à la Grande Halle de la Villette « Afriques Capitales », une exposition de la scène artistique contemporaine africaine d’une cinquantaine d’artistes, doublée d’un festival de musique, danse et performance. Du partenariat établi avec la Fondation Vuitton est né ce que tous ont appelé le « Printemps Africain » à Paris. En 2020, il était prévu d’exposer des artistes malgaches comme Malala Andrialavidrazana au Cent-Quatre Paris mais l’évènement a été annulé en raison du contexte de crise sanitaire. Aujourd’hui, la galerie affirme plus que jamais, à travers la défense d’artistes engagés, son intérêt pour l’Afrique et tout sujet s’y rapportant, en privilégiant l’ouverture et les dialogues afin d’éviter toute notion d’enfermement ou de ghettoïsation.

Galerie d’art contemporain, la galerie Maïa Muller était d’abord baptisée Twenty-One car elle s’était installée en 2009 au 21, rue Guénégaud. Elle a ensuite déménagé rue Chapon en mars 2013, dans le 3e arrondissement de Paris. Elle promeut et diffuse une création contemporaine nationale et internationale caractérisée par son aspect protéiforme et transversal où peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo se pratiquent souvent sur un même champ. A la contemporanéité des supports s’ajoute celle des préoccupations intellectuelles des artistes de la galerie, parmi lesquels Io Burgard ou encore Hassan Musa. La galerie a organisé les premières expositions personnelles à Paris de jeunes artistes français et étrangers tels que Claudio Coltorti, Camille Fischer, Fritz Bornstück et offert la possibilité de redécouvrir le travail d’artistes établis comme Jean-Michel Alberola, Myriam Mihindou et Gaston Damag, dont la carrière peut également être suivie dans les collections de prestigieuses institutions (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Musée du Quai Branly).

Créée il y a 30 ans par Éric Dupont, la galerie présente alors de jeunes artistes préoccupés par la recherche formelle, tels que Damien Cabanes, Didier Mencoboni, Carlos Kusnir, Hyun Soo Choi, Eric Poitevin et Paul Pagk. Au début des années 2000, la galerie accueille de nouveaux artistes utilisant différents supports : Pascal Convert, Gil & Moti, Yazid Oulab, et Taysir Batniji. Dans les années 2010, des artistes photographes dont le travail explore le rapport à la mémoire, l’ont rejointe : Nicholas Nixon, Michel Campeau, Mathieu Pernot et Claude Iverné. Soucieuse de saisir un nouveau regard, la galerie Eric Dupont accueille de jeunes artistes telles qu’Olympe Racana-Weiler, Tahmineh Monzavi et Katarzyna Wiesiolek. Aussi, elle élargit le spectre de sa ligne directrice et présente des artistes du continent africain, animés par un désir de parler de leur héritage, de leur culture et de se réapproprier une part de l’Histoire de l’art. C’est notamment le cas d’une nouvelle génération d’artistes : le peintre béninois Roméo Mivekannin travaille sur la figure du modèle noir à partir d’éléments historiques, l’artiste congolaise Willys Kezi questionne l’image de la femme noire dans la société actuelle. La galerie accompagne également des artistes dont l’héritage est lié à l’histoire coloniale française et affirment un travail dénonçant les conséquences discriminatoires qu’ils subissent. C’est le cas de Wiame Haddad, Yazid Oulab et Senzeni Marasela. En 2020 et 2021, la galerie participe à la foire 1-54, dédiée à l’art contemporain africain. Elle présente alors ses artistes, et collabore avec l’association El Nour afin de mettre en avant le travail de photographes soudanais : Rashid Mahdi, Abbas Habiballa, Fouad Hamza Tibin, Mohamed Yahia Issa et Richard Lokiden Wani. La galerie cherche ainsi à faire découvrir au public le travail de ces artistes peu connus en France. Depuis sa création, la galerie grandit avec ses premiers artistes tout en hébergeant de nouvelles générations. Elle accueille une variété de medias et défend des artistes qui partagent des valeurs humaines et un intérêt pour la forme. À la faveur d’un dialogue interculturel constant, la galerie participe régulièrement à de grands événements internationaux.

Bernard Utudjian, directeur de la galerie Polaris, a ouvert le premier espace de sa galerie rue Michel Le Comte en 1985, ce tout petit espace a donné lieu ensuite à un plus grand, rue Saint Claude en 1990, pour ensuite déménager dans l’actuel espace 15, rue des Arquebusiers en 2008. Dès les premières années et encore aujourd’hui, la galerie s’est attachée à présenter des artistes ayant peu ou pas du tout encore exposé, c’est ainsi que la galerie a réalisé les toutes premières expositions d’artistes de renommée internationale comme Yto Barrada, Speedy Graphito, Louis Heilbronn, Sara Ouhaddou, Nigel Rolfe, Richard Mudariki, Matthias Bruggmann, Bart Baele, Walter van Beirendonck …Bernard Utudjian est aussi à l’origine de manifestations dédiées à l’art contemporain en région, comme la « Partie de Campagne » qui, depuis 9 années, réunit une douzaine de galeries dans des petits villages le temps d’un week-end (Esquelbecq en 2019, Chassagne Montrachet entre 2016 et 2018, Saint Briac, Locquirec, Saint Emilion, Esquelbecq…). Enfin Bernard Utudjian accueille régulièrement au sein de sa galerie, les membres d’entreprises, cabinets d’avocats, etc. afin de répondre aux nombreuses questions concernant la constitution d’une collection d’art contemporain.

Les galeries Françoise Livinec ouvrent un dialogue entre des artistes français et internationaux, reconnus ou émergents, d’Afrique, d’Orient ou d’Occident. Les époques se croisent, les mediums se rencontrent. Tous les artistes exposés s’inscrivent dans l’histoire de l’Art, dans la singularité de leur histoire nationale mais aussi personnelle, à la recherche d’universalité. Ils dépassent les contraintes de la matière pour créer de leurs mains des oeuvres qui réinterrogent la notion de beauté. Atemporelle ou contemporaine, narrative ou silencieuse, les solutions plastiques des artistes défendus sont des oeuvres d’Art reconnues par les collectionneurs et institutions qui les soutiennent. Des expositions monographiques et thématiques se déploient dans les deux galeries parisiennes, situées avenue Matignon et rue de Penthièvre, ainsi que dans l’espace d’Art de 2 000 m² « l’Ecole des filles » au Huelgoat, en Bretagne. La programmation de ces trois espaces d’art s’inscrit dans la pensée du poète, Victor Segalen, sinologue, romancier et médecin, mort dans des conditions mystérieuses dans la forêt du Huelgoat en 1919, à quelques pas de l’Ecole des filles. La galerie Françoise Livinec prolonge les questions du poète sur la figure de « l’exote », l’autre, l’ailleurs. Elle s’ouvre à l’international pour enrichir ces questions par la présentation d’oeuvres de nombreux artistes africains, américains, chinois, coréens, japonais.

Fondée en 2016 à Paris dans le Marais, la galerie Anne-Sarah Bénichou représente des artistes de différentes générations, français et étrangers, émergents et confirmés. La grande diversité des pratiques et des origines de ces artistes contribue à promouvoir des individualités dotées d’un regard singulier sur le monde, et à instituer un dialogue entre différentes époques et formes d’art variées (peinture, photographie, sculpture, performance, installation et dessin). Chaque exposition cherche à questionner la sensibilité du monde, et plus particulièrement la place et la forme que revêt l’art contemporain dans notre société. Ce faisant, la galerie s’affirme comme un lieu incontournable de la scène parisienne, poursuivant un unique but : s’engager pour la culture, les arts et les artistes. La Galerie Anne-Sarah Bénichou poursuit également une activité d’édition en produisant régulièrement des catalogues et des ouvrages sur ses artistes. De nombreux universitaires, critiques et commissaires d’exposition participent à ces initiatives et offrent un aperçu détaillé du travail des artistes. La galerie participe à de nombreuses foires en France et à l’étranger (FIAC, Artissima, Independent, Paris Photo, Art Dubaï, Art Genève, Paréidolie, Beirut Art Fair, etc.).

Fondée en 2007 dans le 20e arrondissement de Paris, avant de rejoindre le Marais en 2011, Semiose s’est imposée d’emblée dans le paysage artistique comme une galerie à la programmation ancrée dans les marges. Nourrie de cultures underground, elle défend des formes et des idées nées dans les franges politiques, sociales ou géographiques. La pratique citationnelle constitue un repère commun aux artistes représentés par la galerie et soulève des questions complexes liées à la fabrication des images et à leur diffusion, le rôle et le sens des archives, la culture visuelle au sens large. Semiose promeut une esthétique fondée sur les questions du goût et, par suite, des hiérarchies culturelles. Les techniques de collage, d’appropriation et de détournement sont partagées par la plupart des artistes, d’où un intérêt convergeant pour la représentation, la référence au réel et au quotidien.Les jeunes artistes côtoient des figures historiques ou de stature internationale. Au fil du temps et d’un patient maillage professionnel, institutions et collections publiques ont soudé des liens indéfectibles avec les artistes promus par la galerie. Semiose s’engage également au-delà de la simple représentation des artistes : elle joue pleinement son rôle dans l’écosystème de l’art avec une approche scientifique et curatoriale. Elle assure la production d’oeuvres et veille à un rigoureux travail documentaire et d’archives autour des artistes représentés. Semiose redouble également ses activités à travers une maison d’éditions, Semiose éditions. Disponibles internationalement, plus d’une centaine de titres ont paru à ce jour, parmi lesquels des monographies, des livres d’artistes, des écrits et essais, un magazine et une collection d’albums de coloriage d’artistes.

In Situ, créée par Fabienne Leclerc en 2001, a débuté en s’associant avec les galeries de la rue Louise Weiss dans le 13e arrondissement. Installée pendant 7 ans dans le 6e arrondissement, la galerie a par la suite déménagé dans le Marais en novembre 2013, puis dans le quartier de Stalingrad en janvier 2017. Depuis octobre 2019, In Situ s’est établie au sein d’un nouvel espace à Romainville, accompagnée par les galeries Air de Paris, Jocelyn Wolff, Vincent Sator ainsi que l’association Jeune Création, le FRAC Île-de-France et la Fondation Fiminco. In Situ - fabienne leclerc a l’ambition de promouvoir de jeunes artistes de la scène française et internationale, ainsi que d’accompagner des projets d’artistes plus établis. De nombreux artistes de la Galerie des Archives, première galerie ouverte par Fabienne Leclerc, continuent de collaborer avec In Situ : Gary Hill (USA), Mark Dion (USA), Patrick Corillon (Belgium), Patrick Van Caeckenbergh (Belgique), Lynne Cohen (USA), Andrea Blum (USA), Florence Paradeis (France). Depuis 2001, de nouveaux artistes ont rejoint la galerie comme les Français Bruno Perramant, Damien Deroubaix, Laurent Tixador ou encore Renaud Auguste-Dormeuil, Vivien Roubaud, Patrick Tosani et We Are The Painters. Si la Galerie est ouverte sur l’Europe en représentant des artistes allemand (Martin Dammann), suisse (Lars Frederikson Estate), russe (The Blue Noses) ou néerlandais (Marcel Van Eeden), elle ne néglige pas pour autant la dimension internationale. En effet, son catalogue d’artistes s’étend de l’Asie (Noritoshi Hirakawa) au Moyen-Orient (Joana Hadjithomas, Khalil Joreige, Daniele Genadry, Amir Nave, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh et Hesam Rahmanian), en passant par l’Afrique (Meschac Gaba, Otobong Nkanga et Dominique Zinkpè). Depuis 2017, un livret est édité en 500 exemplaires (français / anglais) pour chaque exposition à la galerie. Ceux-ci sont ensuite réunis dans un coffret réalisé en édition limité et au sein duquel est inclue une oeuvre d’un artiste exposé au cours de l’année. In Situ - fabienne leclerc édite des catalogues et des livres d’artistes, parmi lesquels, entre autres, Around and About, Gary Hill (2001) ; Atlas des idéations (2005) et Atlas d’une cosmogonie (2006).