Kokou Ferdinand Makouvia (2021)
Après avoir passé son enfance et son adolescence à Lomé, au Togo, où il a étudié l’informatique et les télécommunications, la passion de Kokou Ferdinand Makouvia pour l’art l’a conduit à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pour suivre une éducation artistique qui n’était pas disponible dans son pays d’origine. Depuis, l’artiste affirme sa pratique artistique, centrée autour du travail sur la matière qui compose ce qui existe pour se confronter à la réalité.
Depuis son arrivée en France en 2014, l’influence lointaine de la culture traditionnelle Mina a conduit Kokou Ferdinand Makouvia à poursuivre une enquête approfondie sur la matérialité subtile de tout ce qui existe. Cette exploration a donné lieu à une étroite collaboration avec la matérialité dans tous ses états. L’énergie de la matière entre dans ce dialogue comme une âme sœur, alors que l’artiste confronte sa substance incarnée comme une réalité persistante et vitale avec laquelle nous devons apprendre à nous engager et qui peut servir de moyen de communication avec l’invisible.
Dans un face-à-face qui apparaît à la fois comme un ballet guerrier et comme une transe animiste, Ferdinand Makouvia travaille à la fois comme un artisan méticuleux et un alchimiste tenace. Dans sa pratique sculpturale comme dans ses performances, il agit comme un intermédiaire, faisant des va-et-vient à travers une dichotomie entre la mise en forme de la matière et la canalisation de l’énergie.
Représenté par la Galerie Sator (Paris), il est lauréat de plusieurs prix, dont « Révélation 2017 » de l’ADAGP. Il a également participé à la Biennale Jeune création européenne en 2017-2019 et a plusieurs expositions à son actif.
Kokou Ferdinand Makouvia présente au printemps 2021 une exposition de groupe, montée par l’association e/lAboRatory aux Ateliers Babiole.